HALLOWEEN 2007

HALLOWEEN 2007

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Date de sortie : 10 avril 2008

Support : DVD

Genre : Horreur

Réalisateur : Rob Zombi

Acteur(s) : Malcolm Mcdowell, Tyler Mane...

Synopsis : Un 31 octobre, à Haddonfield, Illinois, le soir de la fête des masques de Halloween… La vie du jeune Michael Myers, 10 ans, bascule.
Troublé par des pulsions morbides, moqué par ses camarades d’école parce que sa mère est strip-teaseuse, harcelé par son beau-père, tourmenté par les premiers émois sexuels de sa sœur aînée, il revêt un masque en latex et, dans un accès de folie, assassine la moitié de sa famille au couteau de cuisine.
A la suite de cette nuit de cauchemar, il est pris en charge par le Docteur Sam Loomis, un brillant pédopsychiatre, mais tue sauvagement une infirmière, précipitant le suicide de sa mère, désespérée.

Un 31 octobre, 17 ans plus tard. Toujours dissimulé derrière un masque et enfermé dans son mutisme, Michael s’échappe de la prison psychiatrique où il a grandi et recommence à semer des cadavres sur sa route. Convaincu qu’il est une incarnation du mal à l’état pur, le Docteur Loomis part sur sa piste. Celle-ci mène directement à Haddonfield, là où se trouve toujours la petite sœur de Michael, Laurie, seul membre de sa famille encore en vie.




Critiques : Véritable déclencheur de la vague horrifique des années 1980 qui voit l’avènement du slasher (tueur masqué et couples lubriques massacrés), Halloween parvenait, à l’instar de Massacre à La Tronçonneuse, à instaurer la peur sans qu’une seule goûte rougeâtre ne macule l’écran. John Carpenter donnait naissance du même coup à une figure mythique du cinéma de genre, le fantomatique Michael Myers, indestructible et apathique croquemitaine dissimulant ses traits sous le masque du Capitaine Kirk (William Shatner).

Comment un studio allait-il pouvoir nous offrir une relecture du mythe sans verser dans la paraphrase bouffie, ni même dans le gore outrancier ? Rien de plus simple, confiez le bébé à un réalisateur qui n’a rien du clippeur branché venu faire ses armes sur une série B pour midinettes, en l’occurrence Rob Zombie, et le gros du travail est fait.
En effet, ce dernier, chargé d’écrire le scénario, recentre considérablement l’intrigue sur Myers et lui offre un background ancré dans une réalité tangible. Zombie dresse ainsi un portrait peu reluisant de l’Amérique populaire en recourant, avec véracité, à une crudité de ton et d’image. Très rock & roll, la famille Myers ouvre le bal des gueules cassées (une constante chez le réalisateur) avec, en guise de pater familias de substitution, un William Forsythe patibulaire. De cette lie sociale émerge une figure maternelle douce et aimante, vivant néanmoins de ses charmes (divine Sheri Moon), ainsi qu’un angelot schizophrène (Daeg Faerch). Ce poupon n’est autre que Michael Myers, un jeune être que l’on découvre torturé au détour de clichés témoignant des ignominies qu’il perpétue à l’encontre de la faune locale. Ses macabres penchants mis à jour, le garçon tombe le masque et se mue en une machine à tuer dénuée de raison, mais pas de tête, et règle ses comptes avec un flegme déroutant. En illustrant froidement les actes de barbarie du jeune Myers, sans stylisation de la violence, Zombie jette un pavé dans la marre proprette des séries B hollywoodiennes et renvoie le spectateur aux démons de sa propre enfance. La messe est dite, Zombie n’est pas là pour faire de la figuration !

Le premier acte s’achevant sur l’évasion de Myers de son hôpital psychiatrique, le colossal chevelu, enfermé dans son mutisme depuis le suicide de sa mère rongée par la culpabilité, s’efface au profit de ses futures victimes. Si le long-métrage rejoint alors les sentiers battus par son illustre aîné, et perd par la même de son intérêt, la caractérisation des personnages est telle qu’elle prépare le terrain d’un dernier acte tout simplement dantesque. Après s’être appliqué à citer l’original au gré de quelques plans et notes pour mieux nous prendre à revers, Zombie lâche le fauve et fait monter la tension jusqu’à un épilogue rageur qui ne manquera pas d’imprimer votre rétine.

Prompt à faire naître l’humanité chez les rebus de notre espèce (The Devil’s Reject), Rob Zombie inverse ici la tendance en faisant table rase de l’aura mystique de La Nuit Des Masques. Michael Myers est bel et bien un homme, et la vérité colle vraiment la frousse. Halloween c’est un condensé de hargne maîtrisé de part en part, une galerie de seconds couteaux digne de la Toussaint, un électrochoc qui redonne vie à une franchise à l’encéphalogramme bien plat (exception faite de H 20) depuis des lustres.

Grégory Delavallée

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